Le mercredi 27 novembre, dans le cadre de l’Orange Week, l’ASTI a organisé une soirée dédiée aux réalités des femmes migrantes qui sont confrontées à la violence et à l’exploitation.

À travers des témoignages poignants et des interventions d’expertes, cette conférence a mis en lumière les défis auxquels ces femmes font face, notamment en matière d’accès aux soins, de protection, et de relations avec les autorités. Nous avons abordé également le cadre législatif luxembourgeois et européen, en discutant des lacunes actuelles et des améliorations nécessaires pour garantir une meilleure protection. Des invitées internationales ont partagé des exemples de bonnes pratiques, et les revendications de l’ASTI ont été présentées en vue d’un appel à l’action concret.

Cet événement fut une occasion unique d’approfondir votre compréhension de la situation et de soutenir les droits des femmes migrantes.

Cette soirée a été possible grâce aux soutiens et aides que nous remercions de tout coeur :

La CSL Chambre des Salariés pour la mise à disposition de la salle.

La Fondation Eté pour nous avoir attribué un financement qui nous a permis de réaliser la vidéo et inviter les personnes venant de l’étranger.

Nous avons commencé avec le visionnement d’une vidéo réalisée par Amanda Sant’Anna Claudino dos Santos, dans laquelle trois femmes ont courageusement accepté de témoigner.

Ensuite Laurence Hever, assistante sociale dans le service Guichet Info-migrants de l’ASTI nous a donné des explications sur la législation respective au Luxembourg et la spécificité des femmes migrantes.

Juliana Wahlgren. Directrice de Revibra Europe, un réseau européen qui offre soutien et assistance aux femmes migrantes victimes de violences domestiques et/ou de discrimination à l’égard des migrants nous a parlé du cadre européen de la problématique.

Teresa Mamede a évoqué le cas portugais et comment le Portugal traite cette problématique. Teresa Mamede est diplômée en droit et en sociologie, elle a travaillé dans un service spécialisé dans le soutien aux migrants victimes de crime et de violence au sein de l’Associação portugaise de soutien aux victimes (APAV).

Finalement, nos collègues Tiphanie Andrien et Zeineb Chaouabi, membres du groupe de travail de l’ASTI qui a organisé cet évènement, ont présenté nos revendications.

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